Pétronille et ses 120 petits.

Résumé

C’est un des premiers albums de Claude Ponti ; aujourd’hui devenu un « classique » de la littérature de jeunesse, il nous plonge dans l’univers surréaliste de cet auteur-illustrateur.
« Où il est question de Pétronille, la souris qui n’est pas verte, de ses 120 petits, de leur papa qui est loin et qui s’appelle Everest, de la Forêt Touffue qui est si belle dans la lumière de l’été, de Cafouillon qui est si bête qu’il mélange toujours tout, du monstre Sagoinfre qui tente de manger les 120 petits et qui ne sait pas ce qu’il va lui en coûter ! »
C’est ainsi que l’éditeur nous présente cette histoire assez loufoque, plongée dans l’imaginaire avec un décor totalement vivant (le soleil, les cailloux, les fleurs..).
C’est donc l’histoire de Pétronille qui a 120 petits ; le papa est loin et elle doit partir pour faire les course en laissant ses petits. Sur son chemin, beaucoup d’obstacles vont apparaître tous aussi surréalistes les uns que les autres.
Chaque étape de son voyage permet de découvrir de nouveaux personnages bon ou mauvais ; ils font souvent référence à des expressions ou des comptines comme par exemple une madeleine qui pleure tellement qu’elle crée un océan, ou la rencontre d »une poule sur un mur qui picote du pain dur.

Notes

Cet album a été l’objet de nombreuses rééditions depuis sa première parution en 1990 ; en particulier en 2007 dans la collection Lutin Poche de l’Ecole des loisirs.

Pistes d’utilisation en classe

Cet album pourrait être utilisé à l’école, surtout aux cycles 2 et 3 car l’histoire est longue et assez complexe. La collection des 120 petits étant au centre de l’ouvrage, elle pourrait servir à l’enrôlement des élèves dans diverses activités relatives à la numération, à la résolution de problèmes ou même au calcul.

En référence à cet album, il est possible de travailler les suites orale et écrite des nombres jusqu’à 120 ; par exemple, en réalisant le jeu du tableau des nombres avec chaque nombre de 1 à 120 attribué à un des petits de Pétronille : chacun est dans une case du tableau des nombres et il faut découvrir ceux cachés sous des post-it.).

L’album parle d’une maman avec 120 petits, « douze fois tous les doigts des deux mains ». Cela peut être le point de départ d’un travail sur les groupements pour compter plus facilement les 120 petits et déboucher sur la dizaine avec les paquets de 10.

Sur une page de l’album, Pétronille pense à tous ses petits et elle est si heureuse que cela crée une fleur autour d’elle avec 120 pétales. Il serait possible, à partir de cette page, de travailler sur l’algorithme de la suite écrite des nombres en donnant aux élèves une fleur en spirale où les nombres se suivraient et ils devraient compléter les nombres qui manquent.

Cet album pourrait également introduire la multiplication avec « douze fois tous les doigts des deux mains ».

Pétronille se rend chez l’épicier et achète « 1 grosse tranche de pomme, 1 grain de riz, 5 paquets de pâtes, 1 jeu de mistigri et 120 sucettes ». Cette partie chez l’épicer pourrait être utilisée comme point de départ pour la résolution de petits problèmes élèves autour des quantités.

Données de publication

Éditeur L’Ecole des loisirs Paris , 1990 Collection Albums Format 26 cm x 32 cm, 44 p.

ISBN 2-211-02229-4 EAN 9782211022293

Public visé élève ou étudiant, enseignant, formateur, tout public Niveau école élémentaire, école maternelle Âge 10, 11, 5, 6, 7, 8, 9

Type album de littérature jeunesse Langue français Support papier cartonné