Cet article a deux objectifs :
– répertorier et classer les différents sens où Gonseth emploie le terme « dialectique », en privilégiant les contextes où il est question d’espace, c’est-à-dire pour lui, de géométrie ;
– résumer de façon concise et avec une certaine distance les trois synthèses dialectiques de l’espace en insistant sur la seconde, qui constitue le pivot des réflexions développées par Gonseth dans les six volumes de « La géométrie et le problème de l’espace ».

En conclusion, l’auteur signale quelques lacunes étonnantes dans l’oeuvre de Gonseth, signe du dérapage dans le discours général d’une philosophie qui se voulait idoine et ouverte aux savoirs spécialisés.