Cet article est centré sur l’apprentissage de la notion d’équation qui comprend les deux aspects classiques des notions mathématiques : l’aspect sens ou signification de ce qu’on veut enseigner, « le à quoi ça sert ? », et l’aspect résolution de problèmes en rapport avec la notion en question. Nous constatons qu’en RDC, du moins dans ce que nous avons constaté dans l’échantillon d’écoles de la capitale Kinshasa, l’enseignement de la notion d’équation porte plus sur la résolution des problèmes en rapport avec l’équation qu’à la signification qu’on veut lui donner. Toute la progression conduisant à la généralisation de l’écriture ou de la présentation d’une équation commence bien de la maternelle jusqu’à la fin de l’école primaire. Arrivé en secondaire général, la forme générale d’une équation est donnée sans expliquer ce qu’elle représente ; on passe directement à parler de quelques équations types et à la résolution. Il y a donc un saut informationnel entre l’écriture généralisée de l’équation et la résolution des équations. Il reste à compléter la chaîne pour que la progression soit continue et surtout pour que les élèves arrivent à mobiliser l’équation lorsque cela semble nécessaire.