Dans ce texte, l'auteure s'intéresse particulièrement à l'enseignement de la physique, qui est une grande consommatrice de "savoirs à mathématiques", c'est-à-dire, selon Chevallard, de savoirs dont la manipulation suppose, peu ou prou, la manipulation de mathématiques vivantes. Les mathématiques peuvent être considérées, pour cette raison, comme un "savoir fondamental" (Artaud) pour la physique. Elle propose un modèle théorique élémentaire qui met en évidence l'existence possible d'un "décalage interdisciplinaire "résultant de la transmission d'un même savoir par les deux communautés d'enseignants. En guise d'illustration, elle envisage le cas d'une notion immanquablement rencontrée dans la formation des physiciens : les infiniment petits.
Voici le plan de l'article :
- Introduction
- Modélisation
- Un exemple : la notion d'infiniment petit
- Epilogue