C’est pas ma faute !
Auteur : Voltz Christian
Résumé
Au début de l’histoire, en allant traire sa vache, une fermière tombe sur une minuscule araignée qu’elle s’empresse d’écraser comme par réflexe.
Erreur ! Ce geste anodin va déclencher une réaction en chaîne totalement inattendue !
La fermière se fait ruer dans les fesses par une vache. « Ca va pas la tête ! » s’exclame-t-elle alors.
Le problème c’est que ce n’est pas la faute de la vache mais de l’âne qui lui est rentré dedans.
S’enchaine alors une ribambelle d’animaux qui se renvoient la responsabilité les uns aux autres.
Rien ne va plus à l’étable !
La vache, l’âne, le cochon, le chien, le chat, le poussin, tous les animaux s’accusent mutuellement…
…jusqu’au moustique qui, après la mort de l’araignée, peut piquer tout à son aise.
Le moustique pique le poussin qui picore la queue du chat qui griffe le dos du chien qui mord la patte du cochon qui fonce dans la tête de l’âne qui rue dans les fesses de la vache qui fonce dans le derrière de la fermière qui a tué l’araignée. qui aurait dû manger le moustique.
Une petite fable pour rappeler que chacun a des responsabilités dans l’équilibre fragile de l’écologie.
L’album se lit en boucle comme une ritournelle, et tire également son originalité par ses illustrations faites à partir de scènes en fil de fer et matériaux de récupération.
Notes
Cet album a été réédité plusieurs fois chez le même éditeur. Les photographies sont de Jean-Louis Hess.
Pistes d’utilisation en classe
Cet album présente une structure répétitive rythmée par la succession des animaux qui se renvoient mutuellement la responsabilité du désastre.
La première piste pour un travail avec des élèves est l’exploration et l’appropriation de cette structure qui permettra aux enfants des activités riches de découverte du monde : les fragiles équilibres écologiques, les relations de cause à effet, …
On pourra envisager d’ajouter un personnage à la série ou de construire d’autres séries de personnages dont chacun est responsable de ce qui arrive au suivant.
Mais cet album permet d’envisager aussi des travaux en mathématiques essentiellement dans les directions suivantes.
* Les nombres ordinaux peuvent être utilisés pour garder en mémoire l’ordre :
– d’intervention des personnages dans l’histoire: la fermière, puis la vache, l’âne, le cochon, le chien, le chat, le poussin et le moustique.
– de déclenchement ddes évènements: le moustique pique…, le poussin picore…, le chat griffe…, le chien mord…, le cochon fonce…, l’âne rue…, la vache botte les fesses de la fermière.
Les deux ordres sont inverses l’un de l’autre: la mémoire d’une position à l’aide des nombres dépend de l’origine choisie !
* la comparaison des tailles: selon l’ordre considéré (parmi les deux ci-dessus) les personnages sont rangés du plus petit au plus grand ou de plus grand au plus petit.
* Enfin en lien avec la structure répétitive du récit, on pourra travailler sur la chronologie et le repérage temporel comme sur des jeux de fabrication et d’utilisation de listes propices à des apprentissages autour des concepts de collection, de désignation, d’ordre et d’énumération.
Le travail autour de cet album pourra être relié à d’autres albums ayant la même structure comme Le grand éternuement .
Données de publication
Éditeur Editions du Rouergue Rodez , 2001 Collection Jeunesse Format 18 cm x 18 cm, 18 p.
ISBN 2-8415-6292-1 EAN 9782841562923 ISSN 1258-4487
Public visé élève ou étudiant, enseignant, formateur, tout public Niveau école maternelle Âge 3, 4, 5, 6
Type album de littérature jeunesse Langue français Support papier cartonné