nombre ordinal
ARITHMETIQUE
FONDEMENTS DES MATHEMATIQUES
1 – A un niveau Ă©lĂ©mentaire oĂą on ne s’intĂ©resse qu’Ă des collections finies d’objets, le nombre ordinal indique le rang de l’objet dans la collection, ce qui est une restriction aux ensembles finis de la dĂ©finition ci-après.
2 – La notion d’ordinal est une extension de la notion de nombre entier naturel.
ConsidĂ©rons l’ensemble E = {∅, {∅}, {∅, {∅}}}
L’appartenance a deux propriĂ©tĂ©s dans cet ensemble :
• c’est une relation de bon ordre (relation d’ordre telle que toute partie non vide possède un plus petit Ă©lĂ©ment)
• tout Ă©lĂ©ment de E est une partie de E (ainsi {∅, {∅}}∈E et {∅, {∅}}⊂ E)
On appelle ordinal tout ensemble α qui a ces propriĂ©tĂ©s : l’appartenance est un bon ordre dans α et tout Ă©lĂ©ment de α est une partie de α (on dit que α est transitif).
L’ordre entre deux ordinaux α et β est dĂ©fini par α≤βsi et seulement si α ⊂ β
Pour deux ordinaux α et β distincts, on a α ∈ β ou β ∈ α . De plus tout ensemble formĂ© d’ordinaux est bien ordonnĂ©.
Les ordinaux de ∅, {∅}, {∅, {∅}}, {∅, {∅}, {∅, {∅}}}, . sont respectivement 0, 1, 2, 3, .
Pour tout ordinal α, l’ensemble α ∪ {α} est le plus petit ordinal strictement supĂ©rieur Ă α. Il est notĂ© α+1, on l’appelle successeur de α.
Les ordinaux non vides qui ne sont pas des successeurs sont dits ordinaux limites (exemple : le plus petit ordinal infini).
Pour chaque ensemble bien ordonnĂ© E, il existe un isomorphisme et un seul d’ensembles ordonnĂ©s de E sur un ordinal dit ordinal de E.
Source : dictionnaire des mathématiques Alain Bouvier, Michel George, François Le Lionnais.