Borrel Jean

Buteo Johannes

ALGEBRE
ELEMENTS DE BIOGRAPHIE
GEOMETRIE

Jean Borrel ou Johannes Buteo, ou encore Jean Buteo, est nĂ© en 1492, Ă  Charpey (dans le DauphinĂ© ), et mort entre 1564 et 1572 près de Romans-sur-Isère. C’Ă©tait un mathĂ©maticien français.

Pour ne veut pas ĂŞtre Ă  la charge de ses parents, il entre comme chanoine rĂ©gulier Ă  l’Abbaye Saint-Antoine (dans l’Isère) vers 1508, et y Ă©tudie les langues anciennes et les mathĂ©matiques.
De 1522 Ă  1528 il va Ă  Paris complĂ©ter ses Ă©tudes sous la direction d’Oronce Fine puis revient dans son abbaye dont il sera père abbĂ©. C’est après soixante ans qu’il publie des ouvrages de gĂ©omĂ©trie et de mathĂ©matiques.

Dans son Ă©criture de l’algèbre il utilise des symboles pour « + » et « – » et des termes comme « million », « zĂ©ro » et des rĂ©solutions d’Ă©quations rappelant les travaux de Stifel ou de Chuquet et prĂ©figurant ceux de Viète .
Il a dĂ©veloppĂ© des polĂ©miques avec d’autres mathĂ©maticiens (par exemple Peletier du Mans ). Il doit en partie sa cĂ©lĂ©britĂ© au fait qu’il a rĂ©futĂ© ceux qui prĂ©tendaient avoir trouvĂ© la solution de la quadrature du cercle , y compris Oronce FinĂ©.
Borrel fabriquait des instruments variĂ©s permettant aussi bien de dĂ©crypter les codes de serrures Ă  clefs que de construire des cadrans solaires ou encore il rĂ©flĂ©chit Ă  la structure de l’Arche de NoĂ©.
Lors des guerres de religion, il doit quitter son abbaye, il se réfugie près de Romans où il meurt peu de temps après.

Parmi ses ouvrages :
• Opera Geometrica. (1554, réédité en 1559)
Dans cet ouvrage, divisĂ© en quinze parties, il propose des problèmes touchant Ă  la mĂ©canique, Ă  l’arithmĂ©tique et Ă  la gĂ©omĂ©trie, Ă  des problèmes « juridiques » de partage de terres et d’hĂ©ritages ainsi qu’un article sur la forme de l’arche de NoĂ«. On y trouve aussi une critique des erreurs de Michael Stifel relatives Ă  la duplication du cube .
• logistica quae et arithmetica Vulgo dicitur. (1559) est son ouvrage le plus important. Il traite de l’arithmĂ©tique et de l’algèbre. Les symboles et les termes utilisĂ©s rappellent ceux de l’Ă©cole italienne (Pacioli ) et de Stifel. On y trouve aussi des approximations de la racine carrĂ©e et de la racine cubique.
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• De quadratura circuli.
C’est dans cet ouvrage qu’il critique ceux qui ont prĂ©tendu avoir trouvĂ© la solution de la quadrature du cercle, Au contraire il mentionne des approximations trouvĂ©es par Archimède , et PtolĂ©mĂ©e ainsi que des approximations du nombre pi