Ce livre de sociologie grand public explore pourquoi les filles sont moins nombreuses que les garçons à s'engager dans les maths au lycée et dans le supérieur. Il restitue les résultats d’une enquête sociologique menée auprès de 45 lycéennes participant à un stage d’une semaine exclusivement réservé aux filles mais aussi ceux de plusieurs décennies de recherches sur le genre, les inégalités sociales et les maths. Le tout est illustré et étayé par des statistiques, des infographies.

Après une préface de Catherine Goldstein, le premier chapitre explique le contexte et le second présente la méthodologie de l’enquête et la démarche de recherche en sciences sociales. Ensuite, chaque chapitre aborde une grande question agrémentée d’un problème mathématique ouvert attrayant (niveau lycée) dont la solution est en fin d'ouvrage.

Voici la liste de ces questions (suivie du problème) :

• Famille - Faut-il avoir des parents scientifiques pour réussir en maths ? (Le problème de Maya ou calcul des aires des polygones)
• Orientation - Pourquoi les filles sont-elles beaucoup plus nombreuses en médecine qu'en mathématiques ? (Le problème de Célie ou rythmes euclidiens)
• Informatique - L'informatique rebute-t-elle les filles ? (Le problème de Jade ou problème de la fourmi)
• Confiance en soi - Pourquoi les filles ont-elles moins confiance en leurs capacités en maths que les garçons ? (Le problème de Lou ou polynômes commutants)
• Élitisme - Les maths sont-elles réservées aux élites ? (Le problème de Léa ou dessiner des graphes)
• Racisme - Ne suis-je pas une mathématicienne ? (Le problème d'Ella ou jeu de pousses (Sprouts))
• Non-mixité - Les actions non-mixtes sont-elles un levier efficace pour l'égalité ? (Le problème de Capucine ou jeu de loterie)
• Modèles - Les modèles féminins créent-ils des vocations chez les filles ? (Le problème d'Elif ou nombres premiers)