Les mathématiques méditerranéennes : d’une rive et de l’autre. La mémoire des sources arabes. p. 125-138.

Auteur : Hamon Gérard

Résumé

Ce chapitre est consacré à une analyse de l’évolution de l’indication des sources dans les textes mathématiques européens consacrés à l’algèbre.
Les premiers traducteurs de l’arabe au latin ne disposant pas d’équivalent latin au vocabulaire algébrique nouveau se contentent de reporter le terme arabe tel quel ou dans une forme latinisée approchante. S’agissant de traduction, la source est évidente. Par la suite, Léonard de Pise, ses successeurs Italiens puis Européens développent leur travail algébrique propre. Les sources de langue arabe restent présentes soit parce qu’elles sont clairement indiquées, soit par la conservation de termes spécifiques en langue originale. On assiste ensuite à une disparition graduelle de l’évocation de ces sources et l’adoption d’un vocabulaire en langues vernaculaires. Les termes « algèbre » et « algorithme » passent dans le langage courant et les autres disparaissent.

Notes


Chapitre de l’ouvrage Les mathématiques méditerranéennes : d’une rive et de l’autre.

Données de publication

Éditeur Ellipses Paris , 2015 Collection IREM – Epistémologie et Histoire des Maths Format 16,5 cm x 24 cm, p. 125-138

ISBN 2-3400-0285-0 EAN 9782340002852

Public visé enseignant, formateur

Type chapitre d’un ouvrage Langue français Support papier

Classification