Galois Evariste

ALGEBRE
ELEMENTS DE BIOGRAPHIE

Evariste Galois (1811-1832), mathématicien français.

D’une personnalité passionnée, aussi bien en ce qui concerne les mathématiques que la politique (il adhère au mouvement républicain), sa courte vie s’est déroulée entre l’Empire et la Monarchie de Juillet.
A 15 ans il se détourne des études classiques, se passionne pour les mathématiques et la recherche, découvre et assimile les travaux les plus récents de son époque : Lagrange , Gauss , Cauchy . Il est refusé deux fois à l’Ecole Polytechnique où régnait Cauchy, pour une question qui, pour lui, ne présentait pas d’intérêt. Deux mémoires adressés en 1830 à l’Académie des Sciences furent l’un perdu, l’autre rejeté comme incompréhensible.
Ses prises de position politiques lui valent d’être emprisonné en 1831, période pendant laquelle il travaille beaucoup. Très sûr de sa pensée mathématique, il dénonçait la « morgue stupide » et le manque de rigueur des autorités reconnues de l’époque. En 1832 il est tué dans un duel, non sans avoir, dans la nuit précédente, rédigé une lettre testamentaire où il confiait en hâte ses travaux à un ami, « tout un gâchis à déchiffrer ». Ses écrits seront enfin publiés en 1846, et leur importance sera reconnue en 1870 dans un traité de Camille Jordan .
Son travail porte sur la résolution des équations algébrique.
Rejetant les longs calculs qui masquent les idées essentielles, il s’attache à la recherche de structures, leur donnant une puissance qui n’avait pas été envisagée jusque là, et qui est à la base de l’algèbre moderne : théorie des groupes et théorie des corps.
Voir sur le portail des IREM la page consacrée au mémoire Sur les conditions de résolubilité des équations par radicaux (1830) d’Evariste Galois :http://www.univ-irem.fr/galois