L’un des trois leviers annoncés par le gouvernement pour relever le niveau en mathématiques de la Maternelle au Lycée est de “faire évoluer les représentations des élèves sur les mathématiques”. La semaine des maths, c’est un des dispositifs censés contribuer à redorer le blason d’une discipline mal aimée à l’école et dont les résultats sont en perdition, dit-on, dans les statistiques internationales. L’auteure de cet article jubilatoire raconte le bouleversement que la Fête des Maths 2024 a permis de vivre aux élèves de son CM2. Une semaine banalisée et tout entière consacrée aux mathématiques ! Une semaine illuminée par une grande variété d’activités dont chaque élève a pu faire son miel. Et la conclusion qui dit le bonheur vécu ensemble, Vivement l’année prochaine, qu’on recommence ! Parmi les objectifs que les directives officielles donnent à cette semaine, l’auteure retient deux en particulier, qui sont deux préoccupations constantes dans son travail : “développer chez les élèves le goût de l’effort, la persévérance, la volonté de progresser, le respect des autres, de soi et des règles” et “montrer que la pratique des mathématiques peut être source d’émotions de nature esthétique afin de dévoiler le lien entre mathématiques, plaisir et créativité.”
L’effort et le plaisir, deux versants de l’apprentissage, qu’il faut s’évertuer à réunir.