« Si une barre rectiligne de longueur fixe se déplace dans le plan de telle façon que ses extrémités décrivent, l’une l’axe des abscisses, l’autre l’axe des ordonnées d’un repère orthonormal, alors tout point de cette barre ou de ses prolongements rectilignes décrit une ellipse dont les axes sont ceux du repère. Cela donne la méthode de la bande de papier pour tout point de la barre et l’idée d’un traceur d’ellipse(s) à un certain Alphonse Delavergne, du Château d’Olonne. »
Ce dernier a choisi pour porte-parole Francis Minot, un coquin sérieux bien plus qu’un sérieux coquin, voisin du génial concepteur du journal « La hulotte ». L’air des Ardennes a du bon !

On trouve dans l’article un plan du traceur, une nomenclature des pièces qui le composent et des conseils pratiques pour la construction et l’utilisation.
Un exemple de tracés prouve qu’il fallait bien un s au mot ellipse, un zeste d’humour accompagne une fausse ouverture : remplacer la barre par un cerceau pour tourner en rond et revenir au même problème. Enfin deux dessins laissent à penser que le traceur méritait lui aussi une marque de pluriel.