paradoxe de Schwarz

GEOMETRIE

Il s’agit d’un paradoxe liĂ© Ă  la dĂ©finition et Ă  l’approximation de l’aire d’une surface gauche et qui montre qu’on ne peut pas gĂ©nĂ©raliser aux aires les mĂ©thodes permettant d’approcher la longueur d’une courbe.
GĂ©nĂ©ralisant la mĂ©thode d’Archimède pour approcher la longueur d’une courbe par des lignes polygonales inscrites, on approche une surface gauche par des polyèdres inscrits.
En appliquant cette mĂ©thode Ă  un cylindre et des antiprismes Ă  faces triangulaires, on arrive Ă  une aire du cylindre de rĂ©volution comprise entre 2π R H et ∞, autrement dit il n’y a pas de limite supĂ©rieure.
Hermann Schwarz a démontré au début des années 1890 que cette extension aux surfaces, proposée par Serret en 1879, des méthodes appliquées aux courbes est erronée. Plusieurs mathématiciens, en particulier Peano et Lebesgue , ont travaillé à cette question de définition des aires gauches.